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L’atoll du Pacifique

"Nous avons donc traversé le pacific pour rejoindre cet atoll (que DP prononce Atawwwl ) qui est, je suis quasi sur, l’un des plus grands du monde et à en croire Google Earth ça semblait assez prometteur avec un tas de récifs et de passes et un cadre de vie paradisiaque...”

“C’est vraiment à couper le souffle non? L’eau est aussi bleue que possible avec des raies Manta qui se promènent à un mètre au dessous et en plus il y a du bon surf ici, mais il faut chercher un peu...”

C’est vraiment à couper le souffle non?

“Il n’y a qu’un seul vol par semaine qui vient ici, le fait que ce soit un endroit mystérieux m’a convaincu de venir voir. On a une autre vision du temps qui passe et de l’espace dans ce genre d’endroit."

“Il y avait ce lagon ouvert sur le côté ouest de l’île et ça avait l’air prometteur avec des vents croisés et off-shore venant dans notre direction. Mais les vagues ne se sont jamais montrées comme on l’espérait. Je ne sais vraiment pas pourquoi...”

On se demande ce que les enfants font chaque jour. Ce qu’ils voient autour d’eux. La plupart des groms de chez nous seraient en train de surfer cette petite vague non-stop.

"Mais ils étaient contents de nous accompagner quand nous cherchions des spots et des récifs. Les locaux ici sont chaleureux et vivent simplement. Ils semblent sereins avec peu de problèmes...”

Il y a toujours moyen de s’amuser quand on veut, même avec une simple porte si il n’y a rien d’autre.

“En général, les surfeurs qui cherchent de nouveaux spots se basent sur des informations anciennes. Cette fois-ci je me laissais guider par le hasard et même si je me suis désisté de deux compétitions pour faire ce trip, je ne regrette pas.

“Donc, pas de réseau ni aucune connexion ici, un mail met environ 45 mn à downloader, c’est donc assez calme... Sur l’atoll, ne pas se connecter permet de revenir aux livres et aux siestes... On ne se sent obligé de rien sur un Search comme celui-là."

La cabane de Dillon n’était pas un 5 étoiles, mais cela pourrait, quand on voit la beauté du cie l!

“Au bout d’un moment je ressentais le besoin de surfer avec quelqu’un d’autre. Alors j’ai dit au cameramen Nick et Jon de poser leur matos et de se joindre à moi. Ils étaient bien contents...”

“J’ai eu une ou deux sessions avec Dillon”, raconte Nick Pollet, en charge des images vidéos. C’était dur, une vague compliquée mais pas pour Dillon qui a compris le spot immédiatement...

“Le reef apparait de temps en temps sous les pieds et les vagues semblent surgir de nul part. C’était amusant à surfer mais il arrivait de frotter au récif avec les dérives. Je ne reviendrai peut-être jamais ici, mais quel super trip !”

“C’est le genre de destination pour laquelle on donnerait un bras droit,” raconte Ted Grambeau, qui a pourtant visité des centaines d’endroits.

Comment est le temps ? “Oui, il fait beau, super beau... Juste quelques coups de soleil et éraflures..."

Après 8 jours et sur le depart, Jon Frank philosophait : “Fais ton sac et prends le minimum. Travaille dur, prends du cash et achète un billet autour du monde. Et quand tu tombes sur des endroits comme ça, c’est juste parfait...”

Alors qu’une houle de 8 pieds se dirigeait vers le North-Shore de l’île d’Oahu à Hawaï, nous avons étudié toutes les possibilités pour finalement rejoindre des atolls à des centaines de kilomètres des populaires du célèbre Norh Shore.

Un atoll très isolé et caniculaire avec relativement peu d’animations mis à par respirer ; nous savions qu’il n’y avait qu’un seul homme capable de supporter ce rythme (ou bien le manque de rythme) et de réellement l’apprécier.

Et rentre en scène tout droit de Malibu, Dillon Perillo. Mi-vagabond, mi-bon vivant – Donc très content de partir en solo sur ce Search trip pour faire… Et bien pas grand chose en fait, mis à part surfer.

« C’est une expérience que peu de gens ont la chance de vivre de nos jours. Avec toute l’activité séismique, il y a des spots qui disparaissent et d’autres qui naissent, ici c’est un peu entre les deux. » – Dillon Perillo