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Yummy Yuki

Un manteau de neige recouvre le relief aussi loin que l’on peut voir. C’est ce qu’on trouve quand on Search avec Emilien Badoux, Nate Johnstone, Raphael Webhofer et Mitch Reeves…
Si vous avez suivi l’histoire, vous aurez compris qu’il est très compliqué de trouver un logement pratique au Japon dans ce genre d’endroit avec le problème de la langue et le manque de connexion internet. Au final, on a trouvé un petit bijou et ça valait le coup de galérer.
Toutes les ouvertures sont bonnes pour survoler les coussins blancs.
Une bande de gars mémorable pour un trip inoubliable.
La plupart du temps le paysage n’était qu’une alternance de tonalités blanches et grises. Mais parfois il y avait un rayon de soleil accompagné du chant des oiseaux, des moments rares dont le groupe a profité au maximum.
C’est rare de se retrouver aussi isolé avec si peu de gens. La vue imprenable nous a souvent laissée sans voix.
Sur la route du bout du monde en plein brouillard...
Aveuglé par la neige, full speed, ça c’est le Search.
Ce ne serait pas un Search trip sans tester les boardshorts dans la neige, et ça ne serait pas un trip Rip Curl sans se rouler dedans…
Il y a eu énormément de trekking assez dur sur ce trip, mais les descentes en valaient vraiment la peine.
Il y a eu énormément de trekking assez dur sur ce trip, mais les descentes en valaient vraiment la peine.
La plupart du temps dans ce genre de situation on appelle une entreprise de dépannage. Mais pas au Japon. Il suffit de croiser des gens, qui sont généralement super sympas et qui ne lâchent rien jusqu’à ce que le problème soit résolu. On dit que les japonais font parti des gens les plus serviables au monde et cette photo en est la preuve.
“Je n’en reviens pas de la qualité de la poudreuse ici. Je n’ai jamais vu de la neige pareil de ma vie ! - Nate Johnson
“Je n’en reviens pas de la qualité de la poudreuse ici. Je n’ai jamais vu de la neige pareil de ma vie !” – Nate Johnstone
Merci Seigneur pour les masques waterproof !
Les boys ont trouvé toute sorte de terrain de jeu pendant le séjour, là en l’occurrence un cliff jump.
Quand les rebords des fenêtres croulent sous la neige, tu peux parier que la journée va être parfaite sur les pistes…
Quand tout est aussi blanc, c’est dur de trouver son chemin à travers les arbres, la poudreuse et les rochers. Surtout au rythme d’un skier pro… Quasi impossible…
Difficile de s’y retrouver dans ce blanc absolu...
Atterrissage en douceur sur les cousins de neige...
Par moment, se tenir là en hauteur à contempler l’abysse blanche et vide nous faisait nous sentir comme les rois de l’univers. C’était notre propre royaume merveilleux…
Toujours pareil mais différent.
Ce genre de vue nous laissait penser qu’il n’y avait rien derrière nous et rien devant non plus.
Après ces longues journées à crapahuter un peu partout, les visages glacés, les doigts frigorifiés, on s’installait devant un bon feu avec un saké chaud et une assiette de poisson frais en repensant à tous ces moments, les bons, les mauvais, les supers souvenirs, bref, le Search.

Cher Japon ...

Tu as été si bon avec nous.

A la prochaine...

Demandez autour de vous ce que le Japon a de meilleur à offrir dans le monde et on vous répondra peut-être les nouilles ramen, les sushis, les consoles de jeux vidéo ou encore les DVD. Les plus chanteurs vous diront le karaoke ou penseront à un autre gadget électronique. La vérité, c’est que la meilleure chose à venir du Japon ne s’exporte pas et ne se trouve pas dans la catégorie ‘news technologies’ de votre smartphone.

Ce que le Japon a de mieux, c’est la neige et la quantité qui y tombe. Au Japon, yuki (la neige) tombe comme si le ciel était une usine à flocon. Et l’usine, elle n’est pas dans le Jura. Alors il en tombe et il en tombe encore, puis il en tombe de nouveau jusqu’à ce que les montagnes deviennent ce dont nous rêvons tous : un champ de pow sans fond qui ne cesse de se renouveler.

Pour le crew Rip Curl, les astres s’alignaient enfin l’hiver dernier, pour se gaver de cette ‘Yummy Yuki’ dont tout le monde revient avec la bave au menton. De Whistler à Thedbro, c’est l’autre trip dont nous rêvons tous…

Soyez prévenus : planifier un trip au Japon n’est pas tout à fait aussi facile que se prendre un forfait sur internet le vendredi soir. Comme le team manager Raph Delfour pourra en attester, dès que l’on sort un peu des sentiers battus, il est très difficile d’avoir des infos dignes de ce nom au sujet des réservations de logements et tout autant de trouver des sites web en anglais (oubliez le français). S’essayer à l’envoi d’un mail pour une résa peut s’avérer mission impossible, avec en général aucune réponse, ou alors des réponses en japonais. De plus, l’autorisation de conduire au Japon nécessite la délivrance d’un permis spécial. Beaucoup de paperasse donc pour Raph, et des contraintes qui ont partiellement été évitées grâce au Crew de Rip Curl Japon.

 

 

Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, le Japon est en fait constitué d’une suite de 3 900 îles situées dans le Pacifique, à l’est de la Chine, la Russie et la Corée. Encore aussi étonnant : les deux plus grandes îles du pays sont dotées de quelques 600 stations de ski !

Pour le crew, l’île de choix était Hokkaido avec ses chutes de neiges les plus importantes du pays. Les australiens raffolent de l’île et se retrouvent généralement dans la plus grosse station de Niseko. L’équipe RC a préféré éviter les foules en se rendant dans un lodge (ou chalet si vous préférez) près du mont Tokashi, après avoir atterri à Sapporo.

Toujours dans le même ordre de difficulté : il ne fût pas facile de trouver le lodge, ni avant le voyage, ni une fois sur place. Et ce, malgré le fait que notre photographe attitré, Jérome Tanon y avait déjà passé du temps. Il fallut un certain temps et bien des recherches Google Maps avant de retrouver le lieu, pour faire la réservation via internet. Une fois au Japon, même problème, même solution. Après une première fausse route, et des kilomètres sur une route de montagne (beaucoup de km…), le team trouva enfin ce qui peut être considéré comme une vraie perle : hébergement pas cher, sources d’eau chaude naturelles à flanc de montagne, poudreuse fraîchement tombée et pas un chat dans le coin. Pour les snowboardeurs Emilien Badoux et Nate Johnstone, les skieurs Raphaël Webhofer et Mitch Reeves, le team manager Raph et photographe Jérôme Tanon, c’était le paradis sur terre… et le lieu restera sans nom.

Le lodge était simple. Tout le monde dormait sur des matelas de sol typiques du pays dans une seule grande pièce. La disposition des lieux en faisait quelque chose de très exotique et les montagnards japonais qui y séjournaient ne faisaient que renforcer cette impression. Ils étaient sympas et leur passion pour les montagnes était palpable. Tel le lodge, les cinq jours qui suivirent furent aussi simples : se lever tôt, chausser les split-boards ou skis et rider de la neige fraîche sans fond toute la journée puis rentrer au lodge pour se glisser dans la source chaude en admirant le paysage grandiose. Ce sont bien ces éléments qui firent oublier le peu de visibilité tout au long du séjour et donna à tout le monde un sourire du matin au soir. Quand vint le moment de partir, chacun se jura de revenir.

C’est la station de Asahidake qui nous attendait 25 kilomètres plus loin. Là, tout au bout de la route, siégeait une imposante construction avec une devanture relativement délabrée qui rappelait fortement l’impression de l’hôtel du film ‘The Shining’.

Et pour renforcer cette impression surréaliste, sur les 300 chambres de l’hôtel, les cinq chambres occupées étaient celles du team ! Comme l’hébergement comprenait tous les repas, tout le monde a pu découvrir l’incroyable richesse de la gastronomie Japonaise. Chaque repas amenait sa dose de découverte et renforçait cette impression d’être loin, très loin de chez soi.

Pour ce qui est de rider à Asahidake, c’est tout simplement royal. L’accès au backcountry se fait en montant dans la seule et unique télécabine de 100 passagers. Puis une fois arrivé en haut et bien… tout est possible, rien n’est interdit ou délimité. Les lignes de pow dans les arbres parsemés sont là et elles ne demandent qu’à être exploitées en toute liberté. L’alternance bonne bouffe/ gavage de poudre fût fabuleuse et dura quelques jours.

 

 

De Asahidake, le crew se dirigea vers la station de Furano qui tombe un peu plus dans les critères d’une station de ski classique, sauf peut-être le fait qu’il y tombe 8 mètres de neige par an ! Autre particularité : on peut y rider de nuit. Et pour Raph, le team manager, ce fut un des moments les plus mémorables du trip. Imaginez rider dans la forêt à peine éclairée en bordure de piste en entendant les cris de joie de chacun se délectant des descentes, poudreuse jusqu’à la taille.

Si la jupe pare-neige n’a pas été inventée ici, c’est bien au Japon qu’elle prend tout son sens.

Tandis que les rideurs n’auraient pu demander meilleur trip, l’équipe film/photo a eu bien des difficultés à traduire l’aventure en image. Après tout, Il a littéralement neigé sans interruption pendant dix jours ! Fort heureusement, le dernier jour changea la donne avec un ciel laissant place au bleu et dévoilant le potentiel extraordinaire qui s’offrait au crew. Quoi de mieux pour finir l’aventure !? Bon, en fait il y a bien eu la dernière soirée à Sapporo avec les gars de Transworld, mais c’est une autre histoire.

Alors on va se cantonner au fait que le Japon est un endroit où les gens sont ultra sympathiques et passionnés de montagne, que la bouffe y est des plus exotiques et que la neige y tombe sans fin dans des coins peu fréquentés. Vivre tout ça, c’est goûter à ce qu’il y a de mieux dans l’esprit Search.