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En Afrique pour le WS Tour, Matt Wilkinson et Owen Wright ont pris la direction du sud avec leurs combis les plus chaudes pour explorer cette côte pleines de mystères.

Nous étions à J-Bay et vu que les deux avions été éliminés de la compétition, nous nous sommes dit, super, nous sommes dans une des meilleures parties de la planète avec de bonnes combis et plein d’espace rien que pour nous, let’s go searching !
Let’s go searching...
...Let’s go searching...”

Nos deux amis sud africains, Paul et Caleb, sont de vrais locaux de la côte Jeffries, de Cape Town et de ses environs. Ils connaissent le moindre détail de ce morceau de littoral.

Les prévisions semblaient prometteuses et l’aventure se profilait bien. J’aime vraiment découvrir de nouveaux spots, Owen aussi, alors on a fait les sacs et pris la route.

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Nous avons quitté J-Bay en direction du sud le dernier jour de la compétition et nous sommes arrêtés le long de la route en terre pour faire de la plongée dans une cage au milieu des requins blancs.

C’était plutôt intense mais surtout en sortant de l’eau nous avons allumé nos mobiles pour suivre les résultats de la compétition. Le webcast était en folie : « Mick vient de se faire attaquer par un énorme requin ! »

Les vagues étaient pas mal du tout mais on était trop proche de notre expérience en cage et de l’attaque de Mick, c’était encore vraiment frais…

Un spot où réside une cinquantaine de requins blancs à l’année, ça ne me disait rien du tout… On a continué notre chemin.

Ce soir là, nous sommes restés avec Owen devant nos écrans à regarder le drame de Jeffries Bay et écouter les interviews flippantes. On se textait avec les autres gars du team pour reparler de la scène et entre deux messages : «  Ho merde, est-ce qu’on va se mettre à l’eau durant ce trip ? » C’était surréaliste. Ce sont les mots que tout le monde à aux lèvres à ce sujet : « c’est surréaliste ». Surréalisme, mais pas du Salvador Dali…

Le lendemain, nous étions encore sous le choc mais on a quand-même réussi à se mettre à l’eau sur un gros beach break bien sauvage…

Un bon peak comme à South Traddie (Australie), mais très froid avec des phoques un peu partout.

La direction du swell était bizarre mais nous avons eu quelques bonnes vagues et ne nous sommes pas fait manger ce qui nous a un peu rassurés…

Un peu plus loin nous avons une super longue gauche très amusante. Un point break complètement fou. Les plus petites séries cassaient au milieu des algues, impossible de voir le fond… Flippant.

Un peu plus gros cette vague doit être dingue. En attendant, on se demandait ce qui se passait sous les algues...

Quand quelque chose te frôle dans l’eau en Afrique, c’est juste le cauchemar…

« Même quand c’est visqueux et glissant tu penses à une dent de requin… Mais c’est ceux qu’on ne sent pas qui vous chopent… »

On a surfé une autre vague ce même jour ce qui montre bien la diversité des spots ici. C’était au bout d’un long chemin de terre balayé par le vent glacé.

Il faisait vraiment très froid et les vagues faisaient environ 2,5m.

On pensait être transformés en glaçons avant même d’atteindre le line-up.

C’était glacé mais on a eu des bombes quand-même.

Après l’accident de Mick, on avait les radars au rouge, surtout quand on surfait loin du shore. Et bien sur le moment est arrivé ou nous avons vu surgir quelque chose de suspect et gros à quelques mètres de nous, on s’est dit «  mais c’est quoi ce truc ?? ».

Et le truc en question a refait surface et s’était une grosse baleine, ouf… Trop contents…

Notre photographe, Corey Wilson a bien fait d’oublier son matériel pour shooter dans l’eau ce coup-ci. Du coup c’est Stu Gibson qui vient de Rassie et est complètement taré dans ce genre de conditions, qui s’est mis à l’eau pour filmer. Il adore ça, nager dans les icebergs ou au milieu des requins, enfin c’est ce qu’il dit…

La nourriture était dingue sur ce trip, ce qui est toujours un aspect important de nos Search… Je crois que la nourriture en Afrique du Sud est la meilleure du monde. Un repas qui te couterait 150€ à la maison est à 15€ ici.

L’un des restos préférés et très cool est installé sur la plage avec de grands feux de camps pour réchauffer et éclairer. On nous a servi une trentaine de langoustes, de poissons frais et autre, cuisinés façon Braaï, l’équivalent de nos BBQ. Ce soir là, ce fut mon meilleur dîner de tous les temps.

Ce soir là on s’est bu quelques bières au Braaï…

On n’attendait pas de super vagues le lendemain mais bien sûr, alors que nous avions fait la fête avec un réveil un peu dur à la clé, les vagues étaient les meilleures de tout le voyage.

Owen notamment, a fait deux siestes sur la plage glacée ce jour là.

On pensait qu’il plaisantait, mais pas du tout.

Et bien sûr entre deux dodos, il a fracassé.
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On conduit énormément là-bas, baie après baie, c’est sans fin et pendant des heures.

Mais le paysage est juste incroyable. Mais ça vaut vraiment le coup de prendre son temps là-bas.

La côte est tellement sauvage, vaste et pleine de trésors…

C’est dur d’évaluer la taille des vagues...

…quand les spots sont entourés de falaises immenses et de montagnes imposantes.

Mais ça vaut vraiment le coup de prendre son temps là-bas.Et c’est environ 2% du continent de fait ! Done !

A l’occasion d’une étape du WS Tour en Afrique, Matt Wilkinson et Owen Wright sont partis au fin fond du continent mystérieux. L’histoire est racontée par Wilco à Dave Sparkes, Photos Corey Wilson et Stu Gibson.

Nous étions à J-Bay et vu que les deux avions été éliminés de la compétition, nous nous sommes dit, super, nous sommes dans une des meilleures parti de la planète avec de bonnes combis et plein d’espace rien que pour nous, let’s go searching !

Nos deux amis sud africains, Paul et Caleb, sont de vrais locaux de la côte Jeffries, de Cape Town et de ses environs. Ils connaissent le moindre détail de ce morceau de littoral. Les prévisions semblaient prometteuses et l’aventure se profilait bien. J’aime vraiment découvrir de nouveaux spots, Owen aussi, alors on a fait les sacs et pris la route.

Nous avons quitté J-Bay en direction du sud le dernier jour de la compétition et nous sommes arrêtés le long de la route en terre pour faire de la plongée dans une cage au milieu des requins blans. C’était plutôt intense mais surtout en sortant de l’eau nous avons allumé nos mobiles pour suivre les résultats de la compétition. Le webcast était en folie : « Mick vient de se faire attaquer par un énorme requin ! »

Les vagues étaient vraiment pas mal mais l’histoire de la plongée au milieu des requins et ce qui venait d’arriver à Mick restaient frais dans nos esprits. Une plage avec 50 requins blancs à résidence se baladant à cent mètres aux environs ne me donnait pas très envie… On a donc continué à conduire.

Ho merde, est-ce qu’on va réussir à se mettre à l’eau pendant ce trip ?

Ce soir là, nous sommes restés avec Owen devant nos écrans à regarder le drame de Jeffries Bay et écouter les interviews flippant. On se textait avec les autres gars du team pour reparler de la scène et entre deux messages : « Ho merde, est-ce qu’on va se mettre à l’eau durant ce trip ? » C’était surréaliste. Ce sont les mots que tout le monde à aux lèvres à ce sujet : « c’est surréaliste ». Surréalisme mais pas du Salvador Dali…

un gros beach break. Un bon peak comme à South Traddie (Australie), mais très froid avec des phoques un peu partout. La direction du swell était bizarre mais nous avons eu quelques bonnes vagues et ne nous sommes pas fait manger ce qui nous a un peu rassurés…

Un peu plus loin nous avons trouvé une longue gauche très sympa mais au milieu des algues… Un peu plus gros cette vague doit être dingue. En attendant on se demandait ce qui nageait sous ce rideau d’algues… Tout ce qui vous frôle dans l’eau en Afrique de Sud vous donne la chair de poule ! Quoi que ce soit, on pense de suite aux dents de la mer…

On a surfé une autre vague ce même jour ce qui montre bien la diversité des spots ici. C’était au bout d’un long chemin de terre balayé par le vent glacé. Il faisait vraiment très froid et les vagues faisaient environ 2,5m. On pensait être transformés en glaçons avant même d’atteindre le line-up. Ce n’était pas une session facile mais on a eu des bombes quand même.

Après l’accident de Mick on avait les radars au rouge surtout quand on surfait loin du shore. Et bien sur le moment est arrivé ou nous avons vu surgir quelque chose de suspect et gros à quelques mètres de nous, on s’est dit «  mais c’est quoi ce truc ? ». Et le truc en question a refait surface et s’était une grosse baleine, ouf… Trop contents…

Notre photographe, Corey Wilson a bien fait d’oublier son matériel pour shooter dans l’eau ce coup-ci. Du coup c’est Stu Gibson qui vient de Rassie et est complètement taré dans ce genre de conditions, qui s’est mis à l’eau pour filmer. Il adore ça, nager dans les icebergs ou au milieu des requins, enfin c’est ce qu’il dit…

La nourriture était dingue sur ce trip, ce qui est toujours un aspect important de nos Search … Je crois que la nourriture en Afrique du Sud est la meilleure du monde. Un repas qui te couterait 150€ à la maison est à 15€ ici. La qualité est incroyable et c’est tous les jours pareils.

L’un des restos préféré et très cool est installé sur la plage avec de grands feux de camps pour réchauffer et éclairer. On nous a servi une trentaine de langoustes, de poissons frais et autre, cuisinés façon Braai, l’équivalent de nos BBQ. Ce soir là, ce fut mon meilleur diner de tous les temps.

Un soir nous sommes allés voir Ben Howard jouer en ville. On n’attendait pas de super vagues le lendemain mais bien sûr, alors que nous avions fait la fête avec un réveil un peu dur à la clé, les vagues étaient les meilleures de tout le voyage. Owen notamment a fait deux siestes sur la plage glacée ce jour là. On pensait qu’il plaisantait, mais pas du tout. Et bien sûr entre deux dodos il a fracassé.

On conduit énormément là-bas, baie après baie, c’est sans fin et pendant des heures. Mais le paysage est juste incroyable. La côte est tellement sauvage, vaste et pleine de trésors que c’est dur d’évaluer la taille des vagues parfois quand les spots sont entourés de falaises immenses et de montagnes imposantes. Mais ça vaut vraiment le coup de prendre son temps là-bas.

Et c’est environ 2% du continent de fait ! Done !